Monday, September 5 2011

Visualising (the kernel of) free software repositories

Imagine that you want to find out which packages cannot be installed together in your latest and preferred free software distribution... how would you go about it?

One could try and install together all possible combination of packages, but a free software repository contains several tens of thousands packages, and more than one hundred thousand dependencies and conflicts, so this approach might be interesting only if you really dont know how to best use your account on a Google farm, and you don't care about wasting energy.

One could be a bit smarter, have a look at what has been done in the EDOS and Mancoosi european projects, and program a SAT solver to test these combinations of packages without actually installing them.



Or you could take a completely different approach, and come up with a revolutionary new way of looking at free software repositories.

In a few hours, I am taking a plain to Szeged, to attend the 8th ESEC/FSE conferece, where Jerôme Vouillon is going to show how to extract from free software distributions a co-installability kernel which is much more compact, can be visualised easily, and allows by simple visual inspection to answer this kind of questions in a few seconds.

To give you an example, from the main section of the Ubuntu 10.10 alpha 2 distribution, that contains 7277 packages, one can extract a very simple graph, that easily fits in an A4 page, and which shows all co-installability issues.

Looking at the graph, it is easy to spot immediately a problem with the distribution: you can only install ubuntu-desktop with the pulseaudio audio library, and not with the many other options which are available (like alsa): you can check by yourslef in the picture below

c

If you know Jerôme, you know that there is also some fantastic piece of software around, and you will be eager to try it... don't wait any longer, you can learn more about COINST by just clicking here.

And by the way, Jerôme's COINST tool got the Distinguished Artifact Award, which will presented at the conference.

It happens that the award is sponsored by Microsoft Research, which posted a nice announcement about it, and we can be happy to see Microsoft Research recognising the importance of the research challenges emerging from Free Software.

Monday, June 27 2011

L'Industrie du Logiciel en France : une analyse et des propositions pour l'enseignement et la recherche

Il y a environ un an, je sortais d'une réunion au ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche avec la charge d'animer, en collaboration avec Gérard Ladier, un groupe de travail qui devait s'atteler à réfléchir aux enjeux de l'Industrie du Logiciel en France.

On nous demandait en particulier de formuler des propositions concrètes et, si possible, originelles, pour accompagner le développement de ce secteur stratégique, dans lequel la France a des atouts importants, et pour lequel la France ne doit pas se réduire à un réseau de distribution de technologie venant d'ailleurs.

Le fruit de ce travail, qui résume les analyses et les propositions de personnes venant d'horizons assez différents, est aujourd'hui disponible sous la forme d'un rapport, qu'on peut télécharger ici.

Rapport sur l'Industrie du Logiciel

Les propositions formulées dans ce document sont de différentes natures: il est question par exemple de généraliser l'enseignement de l'Informatique, de mieux valoriser et accompagner le développement logiciel de qualité, de mettre en place une infrastructure mutualisée pour le développement collaboratif, de former les décideurs aux spécificités du logiciel (pour lequel les mécanismes traditionnels du brevet sont inopérants ou néfastes), d'adapter les instruments fiscaux afin de favoriser l'innovation, et non pas l'optimisation fiscale.

Évidemment, ce rapport présente une vision qui est le résultat du travail d'un groupe, et ne reflète pas forcément sur tous les sujets le point de vue de chacun de ses intégrants.

Ce document a été remis au ministére de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et fait désormais partie des documents sur lesquels peut s'appuyer la reflexion de nos institutions.

Tuesday, March 22 2011

Linux on Dell E6510

I just moved away from my old, and stable Dell D820, to a new, slick Dell E6510. Linux is now quite stable on most machines I own, but there are still some annoying quirks here and there. Here is how to get around some of them.

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Saturday, March 19 2011

Tales from the Mancoosi frontline: moving forward with MPM (the Mancoosi package manager prototype)

I wanted to install libreoffice today, on a freshly installed Squeeze/amd64 ... but it turned out to be more interesting than expected.

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Thursday, January 27 2011

Manifesto pour une Création Artistique Libre dans un Internet Libre : donner aux artistes, favoriser la création, protéger Internet et se défaire d'Hadopi

Flattr this

Le MIDEM (Marché International du Disque et de l'Édition Musicale) vient de fermer ses portes... les producteurs continuent de crier à la crise, et demandent à l'HADOPI de faire couler du sang sur nos connexions Internet, déjà soumises à un contrôle sans précédent. Après les procès contre les collectionneurs de vidéos, la loi DADVSI avec ses DRM qui empoisonnent nos lecteurs MP3, on va maintenant nous couper le réseau si un logiciel automatique édité par des sociétés privées payées par des sociétés d'auteurs décide que notre accès Internet a servi à télécharger illégalement.

Nous savons tous quelle galère nous attend avec nos fournisseurs d'accès Internet dès qu'il y a la moindre panne (j'ai passé 2 semaines sans réseau en septembre, pour une mésentente entre Free et France Télécom, et ce n'est pas drôle).

Imaginez un instant ce que cela peut devenir si on permet a des imbéciles de fabriquer des pannes par milliers...

Comme nous savons, il suffit d'un café par mois pour donner à la création bien plus de ce qu'elle a aujourd'hui, et arrêter toutes ces idioties.

Le moment est venu de siffler la fin de la récréation: ne vous laissez plus culpabiliser par le discours ambiant qui veut vous faire porter des habits de pirates, alors que vous êtes le public sans qui les artistes ne seraient rien; lisez ce qui suit, téléchargez le Manifesto, emparez-vous de ses idées, partagez-les avec vos amis, vos députés, vos artistes préférés; parlez-en avec vos associations, vos employés, vos employeurs; demandez que la Licence Globale soit remise à l'ordre du jour, et que l'industrie culturelle arrête une fois pour toutes de s'attaquer à nos libertés de citoyens de l'ère numérique.

Manifesto pour une Creation Artistique Libre dans un Internet Libre

Support independent publishing: Buy this book on Lulu.

Si vous pensez que c'est plus efficace de véhiculer ces idées sous forme papier, faites-vous imprimer des copies à la demande en allant sur lulu.com, si vous n'arrivez pas à vous faire livrer par In Libro Veritas.

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Saturday, November 20 2010

Mutualisation et Logiciels Libres dans l'administration publique

J'ai eu l'occasion de participer à une table ronde ce matin au conseil général de la Seine-Saint Denis sur les enjeux de la mutualisation et des Logiciels Libres dans l'administration publique. C'était une excellente occasion pour refaire un point sur ce dossier important, et je note ici quelques idées essentielles.

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Sunday, October 10 2010

Getting mplayer from debian-multimedia.org with apt-mancoosi

I wanted to try the mplayer=2:1.0~rc3++svn20100804-0.1 from the (unofficial) http://www.debian-multimedia.org. Again, I first tried using apt-get (Version: 0.7.25.3), and it proposes me a solution with the following characteristics:

17 upgraded, 21 newly installed, 6 to remove and 648 not upgraded.

You can find the full solution, as well as the data to reproduce this upgrade scenario online at the Mancoosi Debian DUDF repository.

I was not satisfied, because it wanted to remove 6 packages, so I tried aptitude (Version: 0.6.2.1-2), which proposes a solution with these characteristics:

1 packages upgraded, 6 newly installed, 171 to remove and 635 not upgraded.

Here too, you can find the full solution, as well as the data to reproduce this upgrade scenario online at the Mancoosi Debian DUDF repository.

Finally, I resorted to apt-mancoosi (see the Mancoosi software page) which gave me the following solution, which I finally used.

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Using apt-mancoosi to install Mew

I wanted to install mew today. To do so, I first tried using apt-get (Version: 0.7.25.3), and it proposes me a solution with the following characteristics:

1 upgraded, 11 newly installed, 4 to remove and 368 not upgraded.

You can find the full solution, as well as the data to reproduce this upgrade scenario online at the Mancoosi Debian DUDF repository.

I was not satisfied, because mew is just a set of emacs files, so I do not see why I should change a lot of other packages just to get them.

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Thursday, September 9 2010

IRILL: une initiative de recherche et innovation sur le logiciel libre

Dans les prochaines semaines, vous allez entendre parler de l'IRILL à plusieurs reprises:

  • le 1 et 2 octobre il y aura d'autres moments importants pour le Logiciel Libre, toujours liés à l'Irill (un peu de suspense ne faisant pas de mal, vous en saurez plus dans quelques jours).

Qu'est-ce que l'IRILL, et quels sont ses objectifs?

On part d'un constat simple: le logiciel est dévenu pervasif, et presque tous les aspets de notre vie en dépendent directement ou indirectement. Dans ce contexte, le Logiciel Libre est un phenomène disruptif, qui change la façon de concevoir, développer, diffuser, modifier, maintenir, commercialiser et utiliser le logiciel.

Je crois fermement, avec les autres personnes qui ont mis beaucoup d'énergie dans la création de l'Irill, qu'il est nécéssaire de savoir correctement concevoir, développer, diffuser, modifier, maintenir, commercialiser et utiliser du Logiciel Libre; je crois que faire cela n'est pas simple du tout, et qu'il faut s'attaquer aux problèmes fondamentaux dès maintenant.

Pour y arriver, on doit mettre ensemble des chercheurs en Informatique prêts à se pencher sur les problèmes rééls venant du dévéloppement des Logiciels Libres; des dévéloppeurs et ingénieurs issus des communautés prêts à écouter les suggestions d'améliorations; des entreprises capables d'industrialiser les outils avancés et les bonnes pratiques; des enseignants prêts à faire l'effort de changer la façon d'enseigner l'Informatique, pour que cela corresponde plus au dévéloppement collaboratif qui est le socle du Logiciel Libre.

L'Irill (initiative de recherche et d'innovation sur le logiciel libre) veut contribuer à cet effort, en fournissant un lieu et des ressources pour reunir des personnes qui correspondent à ce profil, et dévélopper les collaborations autour de projets concrets.

Au démarrage, l'Irill accueille des projets comme Coccinelle et Mancoosi, qui ont montré qu'il est possible, et très fructueux pour tous, de faire le lien entre recherche de haut niveau et dévéloppement de logiciels libres phare (comme le noyau Linux ou les distributions GNU/Linux).

C'est un objectif ayant une haute portée sociétale, même si l'Irill démarre petit, et c'est pour cela que l'Inria avec l'Université Pierre et Marie Curie (P6) et l'Université Paris Diderot (P7) ont décidé de lancer l'Irill, sans plus tarder.

Pour en savoir plus, et suivre l'évolution de l'Irill, rendez-vous sur http://www.irill.org.

Thursday, June 17 2010

The role of Computer Science, and Free and Open Source Software, in Education.

Computers and software are becoming pervasive, and are having directly or indirectly a significant impact on almost all aspects of our modern life: it comes as no surprise that computer and software have an impact on education too.

When discussing computers and software in Education, It is important to make a distinction among computer and software used as tools for educating students in all disciplines, and computer and software as subject matter in a specific scientific discipline.

When we focus on this latter aspect, we face the issues related to teaching this scientific discipline, that may be called Computer Science, or Informatics.

Here, academia has an important role to play at several levels:

  • we need to educate the teachers that will teach Informatics to high-school students; in the near future, all high school students will need to know the basics of this science, as they have now become essential components of the cultural baggage of any citizen, no less then mathematics, history, physics, literature and biology
  • we need to teach all university students about how to properly use Free and Open Source Software: no matter if they are specialising in medecine, liberal arts, physics or Computer Science, they all need to learn how to report errors and feature requests effectively, how to participate to the communities that work on the roadmap of collaborative projets, how to find, or even write properly documentation
  • we need to teach IT students how to work in an environment that is becoming dominated by Free and Open Source software, helping them to understand how to design, code, organise, deploy, modify, maintain, and distribute software that is developed collaboratively

According to the level we consider, the relevant activities are use, participate, understand, modify, and design: we are now quite a few academics to firmly believe that Free and Open Source software is instrumental in each of these activities.

In the Education track of Fossa 2010, we will try to advance the debate on all these levels, by bringing together people that have first hand experience gained during early experiments in the past years, as well as people working to improve on what is currently done.

Thursday, May 13 2010

Tales from the Mancoosi frontline: installing akonadi-kde-resource-googledata

As we have seen in the first post on these issues, upgrading a GNU/Linux machine is not an easy task: this is why Mancoosi is working hard at improving the situation. Here comes another report from the frontline, detailing the epic battle on my machine resulting from the need to install a single new package, akonadi-kde-resource-googledata, to be able to sync my korganizer data with a Google agenda.

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Tuesday, March 30 2010

Demander du Logiciel Libre dans un appel d'offre ne viole pas le droit de la concurrence

En me baladant dans certains couloirs à Bruxelles, à Paris et dans d'autres capitales, pour expliquer pourquoi l'État, n'étant pas une entreprise comme les autres, doit privilégier les Logiciels Libres, j'ai eu à plusieurs reprises l'occasion de croiser des fonctionnaires apeurés. Ils m'expliquaient que certains grands acteurs de l'industrie du logiciel propriétaire (et ce n'était pas seulement Microsoft!) les menaçaient de recours pour violation du droit à la concurrence.

L'argumentaire des lobbyistes en question était à peu près ceci:

"Si vous faites un appel d'offre, ou pire, si vous rédigez une loi ou une directive, qui impose l'usage de Logiciels Libres, cela nous empêche de participer à ces appels d'offres avec nos logiciels propriétaires; donc, vous violez le droit à la libre concurrence parce que vous excluez une partie de l'industrie du logiciel de vos marchés. Nous allons vous attaquer en justice, et vous allez voir ce que vous allez voir!"

À chaque occasion, je me suis efforcé d'expliquer à tel ou tel fonctionnaire que cet argumentaire était totalement creux: une violation de la concurrence, c'est quand on exclut d'un marché public un concurrent potentiel sur des critères autres que ceux des besoins techniques réels, pas quand un possible fournisseur s'exclut tout seul du marché en refusant de fournir ce qu'on lui demande.

Par exemple, on pourrait bien attaquer pour violation des règles sur la concurrence les innombrables appels d'offres publics mal rédigés qui, au lieu de demander une « solution intégrée de messagerie électronique et calendrier respectant les standards RFC822 et suivants pour le courrier et la norme ICAL pour l'agenda » prescrivent la fourniture de « 300 licences Microsoft Outlook »; comme par hasard, les lobbys qui arpentent ces couloirs n'ont vraiment rien à redire contre ces violations flagrantes.

Par contre, si une administration publique ouvre un appel d'offre pour la construction d'un édifice respectant les normes (publiques) de haute qualité environnementale, il est tout à fait normal que les constructeurs ne sachant ou ne voulant pas respecter ces normes se trouvent exclus: ce n'est pas une violation du droit de la concurrence.

Or, une administration publique qui prend au sérieux son obligation de garantir la pérennité de l'accès aux données publiques et le respect de la confidentialité des données personnelles de ses administrés, elle se doit de demander, dans ses appels d'offres, que les solutions logicielles fournies soient basées sur des standards ouverts, et soient réalisées en logiciel libre; c'est comme la haute qualité environnementale: on demande des logiciels ayant les caractéristiques nécessaires pour accomplir la mission de service public. Si un éditeur de logiciel ne peut pas ou ne veut pas fournir des logiciels avec ces caractéristiques, il est libre de le faire, mais il ne peut pas crier à la violation du droit à la libre concurrence.

Mais ce n'était, bien évidemment, que l'opinion d'un simple académique, contre l'avis pondéreux de lobbyistes attitrés.

Un développement récent de la jurisprudence en Italie, que je viens d'apprendre par Assoli, devrait enfin aider nos chers fonctionnaires apeurés à retrouver des couleurs. En voici les points essentiels.

  • Le Conseil Régional du Piémont avait approuvé une loi contenant ce passage: « ... la Région, dans le choix de ses logiciels, favorise le logiciel libre et le logiciel dont le code est vérifiable par l'utilisateur final. » (article 6, alinéa 2)
  • La Présidence du Conseil des ministres s'opposait à cette norme, en demandant à la Cour Constitutionnelle d'en annuler un certain nombre de dispositions.
  • Le 23 mars 2010, le jugement est tombé, et parmi tout le reste, on remarque que la Cour débute l'argumentaire sur la concurrence exposé par le Conseil des ministres (argumentaire qui est, à s'y méprendre, une copie conforme de l'argumentaire propagé par les lobbyistes).

" Les concepts de logiciel libre et logiciel de code ouvert ne sont pas des notions relatives à une technologie déterminée, marque ou produit, mais expriment une caractéristique juridique ... (et) le choix (de cette caractéristique) ... appartient à l'utilisateur du logiciel. Il s'en suit que ... il n'y a pas de violation de la concurrence (en privilégiant du Logiciel Libre dans une directive régionale)."

Je voudrais donc remercier profondément, dans l'ordre, la Région Piémont en Italie pour avoir montré d'être consciente des devoirs fondamentaux d'une administration publique à l'ère des technologies numériques, au Conseil des ministres Italien pour avoir permis, par son recours, de tester la validité juridique des argumentaires spéciaux colportés par les lobbyistes du logiciel propriétaire, et à la Cour Constitutionnelle Italienne pour avoir tranché clairement la question, dans un langage par ailleurs compréhensible au plus grand monde.

Mainteanant, à nous de faire suivre cette information les plus largement possible auprès de nos fonctionnaires, dans nos pays.

Friday, March 19 2010

Microsoft sur la sellette en Argentine : il risque une amende de plus de 50 millions d'euros pour action anticoncurrentielle

(English version here).

Il y a environ cinq ans, j'avais fait un reportage détaillé sur comment on pouvait avoir le choix entre GNU/Linux et d'autres systèmes d'exploitation en Argentine, ce qu'on a toujours le plus grand mal à trouver chez nous, malgré les efforts remarquables faits par le groupe de travail Detaxe et Racketiciel: il était même possible, à cette époque, de comparer sur le site internet de grandes chaînes de distributions (Fravega, Garbarino, l'équivalent de Darty ou Boulanger chez nous) le prix de la même machine avec l'autre système d'exploitation ou avec une mouture Argentine de GNU/Linux, basé sur Debian, développée par une PME de là-bas, Pixart (à ne pas confondre avec le studio Pixar!).

Mais depuis un peu plus de 2 ans, j'ai pu constater qu'on n'arrive plus à trouver la moindre machine équipée de GNU/Linux dans la grande distribution: pire, on a vu des accords des plus douteux négociés sous le haut patronage du fondateur de l'entreprise qui monopolise les systèmes d'exploitation.

On peut bien se demander pourquoi: cela n'est pas sans nous rappeler la situation ici en France, ou après la mise sur le marché des Netbooks tous équipés avec GNU/Linux par SFR il y a environ deux ans, on ne trouve plus un seul netbook sans Windows (oui, là, je lâche le nom, parce que je suis particulièrement énervé: je voulais en acheter un pour usage personnel ce Noel, mais malgré mes efforts, je n'ai pas trouvé un seul modèle avec un GNU/Linux préinstallé).

Les quelques supporteurs restant des monopoles informatiques aiment dire que tout cela prouve que l'autre système d'exploitation est supérieur à GNU/Linux.

Eh bien, le hasard veut que je me trouve entre les mains en ce moment une copie du recours déposé contre Microsoft par la petite PME argentine Pixart, qui permet de comprendre ce qui s'est vraiment passé là-bas... et très probablement, ce qui se passe ici aussi.

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Tuesday, January 12 2010

Musique, droit d'auteur, taxes: comment on detourne la Licence Globale

Cela fait un certain temps que je ne réagit pas aux projets désastreux de mis à mal de l'Internet ou de taxation abusive qui sont portés par les tenants de l'industrie traditionnelle du disque. Ma dernière prise de position publique à ce sujet remonte à juin 2009 , mais il est bien vrai que je n'ai pas pris le temps d'écrire un deuxième volet de la lettre ouverte à Eddy Mitchell de Janvier 2006.

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Thursday, December 3 2009

Un article dans La Recherche sur la science du Logiciel Libre

Les collaborations avec des partenaires dispersés géographiquement ne datent pas d'aujourd'hui, notamment en science. Mais jusqu'à une époque récente, mieux valait se rencontrer physiquement pour discuter sérieusement et échanger les informations nécessaires. Avec l'évolution des technologies fondées sur l'internet, la situation a radicalement changé: on voit se développer des projets collaboratifs tels que Wikipedia ou, dans un autre genre, Linux, tous ayant en commun d'être le fruit d'une coopération entre un grand nombre de contributeurs.

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Monday, November 2 2009

Sur le classement de Shanghai pour l'Informatique, mis en avant par ITRManager

Je viens de lire un article sur ITRManager concernant la place de l'Informatique dans le classement de Shanghai, auquel je ne peux pas ne pas réagir: en observant que aucune université française est parmi les premières 100, on semble en conclure que l'Informatique française est bien mauvaise, par rapport à d'autres disciplines historiques. C'est un jugement superficiel, qui oublie que l'Informatique, à différence des Mathématiques ou de la Physique, est toute jeune: les premiers professeurs d'Université en Informatique qui ont suivi un cursus en Informatique ont vu le jour il y a une vingtaine d'années seulement, et les pratiques de cette Science n'ont pas encore étés bien comprises par les décideurs, et pas qu'en France.

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Friday, October 9 2009

Computer Science Unplugged est disponible en Français!

Les TIC, Technologies de l'Information et de la Communication, ont pris une telle importance dans la société d'aujourd'hui, que le simple fait de priver un de nos concitoyens d'un accès à Internet reviendrait à en faire un citoyen de deuxième classe : on en a besoin pour communiquer, travailler, échanger avec les administrations publiques et les entreprises privées, vendre, acheter, se divertir, s'informer et informer les autres.

Mais ces technologies en évolution rapide changent aussi profondément notre rapport au monde du travail, aux loisirs et à la sphère politique, au point qu'il devient aujourd'hui indispensable de fournir à tous nos concitoyens les notions fondamentales nécessaires pour se constituer un modèle mental correct de ce qu'est l'informatique.

Il ne suffit plus de savoir se servir d'une souris (ce à quoi peut suffire le Brevet Informatique et Internet) : il faut comprendre et maîtriser la véritable mutation sociétale induite par la dématérialisation de l'information, la mise en réseau des connaissances et l'augmentation massive de la puissance de calcul disponible ; cela exige des capacités de traitement et d’analyse conceptuelle de l'information qui ne se font pas sans une bonne familiarité avec ce que l'on appelle, dans certains cercles, la « pensée informatique » (Computational Thinking en anglais).

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Sunday, August 30 2009

Entretien sur l'Informatique dans Science et Avenir de Septembre 2009

Dans le numero de Septembre 2009 de Sciences et Avenir vient de paraitre un entretien que j'ai eu avec David Larousserie; on y parle d'Informatique, d'enseignement, de logiciels libres et de recherche. On peut lire l'essentiel de l'interview en ligne sur le site de la revue.

Thursday, August 27 2009

Informatique

Dans un supplement du Courrier International dedié au rire, j'ai trouvé cette définitione de l'informatique:

La théorie, c'est lorsqu'on sait tout mais que rien ne marche. La pratique, c'est lorsque tout marche mais que l'on ne sait pas pourquoi. L'informatique est un melange de théorie et pratique : rien ne marche et on ne sait pas pourquoi.

Friday, July 3 2009

Interview pour I-CIO

J'ai donné une interview à I-CIO sur le Logiciel Libre et l'expérience Française, en rappelant quelques principes de base que les gouvernements, comme les entreprises, devraient suivre quand il s'agit de la mise en place de leur système d'information. C'était une occasion rafraîchissante de prendre un peu de recul, et tirer quelques conclusions, après toute l'énergie depensée dans les chantiers ouverts avec et autour du Logiciel Libre ces derniers temps.

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